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La quasi-totalité des entreprises se penche aujourd’hui sur les problématiques Cloud, et l’intérêt que ces nouvelles architectures –présentées comme le futur imminent de l’informatique. Pour un grand nombre de sociétés, le cloud computing est clairement inscrit dans la stratégie non seulement informatique, mais aussi des directions métiers, voire dans la stratégie globale.
C’est pourquoi le cabinet d’études Gartner met l’accent sur les tendances cloud à ne pas manquer d’ici à 2015. Autant d’opportunités pour les décideurs contribuant à définir la bonne direction des entreprises. Le Gartner se propose au passage d’aider les intéresser à y voir plus clair au milieu de l’épais brouillard marketing venant obscurcir ces technologies prometteuses. Ses analystes ont ainsi identifié cinq tendances ou points importants susceptibles « d’accélérer, de faire évoluer ou d’amener vers un point de non-retour dansa les trois prochaines années ».
1.Formaliser les décisions pour optimiser les investissements cloud.
En contrepartie des bénéfices du cloud (Opex plutôt que Capex, plus d’agilité et moins de complexité, focalisation sur la valeur ajoutée de l’IT pour les métiers…), l’entreprise devra considérer les défis et les problématiques comme la sécurité, le manque de transparence de l’infrastructure, les risques sur les performances et la disponibilité, la captivité par des fournisseurs cloud, les besoins d’intégration… D’où la nécessité d’un cadre formel d’évaluation des offres Cloud prenant en compte les spécificités du système d’information existant.
2.Le cloud computing hybride s’impose.
Coordonnant des services cloud externes (publics ou privés) et des infrastructures ou applications internes, le cloud hybride pourrait incarner le point unificateur de supervision et de management d’un ensemble aussi composite soit-il. Le Gartner recommande aux entreprises de rester très vigilantes sur l’intégration en se reposant de préférence sur des standards pour relier applications internes et cloud externes.
3. Un broker de services cloud pour faciliter leur consommation.
Le broker de service cloud (CSB) est un fournisseur de service intermédiaire conseillant les DSI et les directions métier. Les DSI disposant de telles compétences peuvent aussi assumer ce rôle en définissant des procédures d’achat ou elles jouent un rôle d’accompagnement des directions métier. La tendance des portails de catalogues de services internes peut aussi concrétiser cette démarche.
4. Une conception cloud-centric devient incontournable.
De nombreuses organisations migrent des tâches ou des applications vers le cloud fin de bénéficier de l’élasticité des ressources matérielles, ou d’une évolutivité horizontale. Cependant, pour profiter pleinement du potentiel du cloud computing, les applications doivent être conçues en prenant en compte les caractéristiques, limites et opportunités offertes par ce nouveau modèle.
5. Le cloud impacte les datacenters et les modèles opérationnels futurs.
Le cloud public marque l’avènement d’une ère de la consumérisation des services informatiques, dans lesquels le fournisseur se charge de tout le datacenter, du déploiement et de l’intégration. Préfigurant ainsi une forte évolution des modèles opérationnels. Le Gartner recommande aux entreprises opérant elles-mêmes leurs datacenters d’appliquer les concepts du cloud computing dans leurs futurs datacenters et plus généralement dans tous leurs investissements en infrastructure.
Certes, ces conseils relèvent parfois du bon sens. Néanmoins, les méthodologies devenues indispensables ne font rien d’autre que de mettre en musique ce type de recommandation. Or, elles s’imposent justement aujourd’hui dans la gestion des infrastructures. De plus, ces recommandations déclencheront peut-être l’étincelle prouvant aux plus récalcitrants combien les modèles cloud révolutionnent notre industrie. Même s’il reste vrai que le mauvais marketing ne simplifie pas les choses.
le 7 mai 2012
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Parce que donner du sens permet de savoir vers où l’on va, le cabinet américain s’évertue à balayer le marketing de comptoir pour dégager les évolutions cloud majeures à ne pas manquer. |
La quasi-totalité des entreprises se penche aujourd’hui sur les problématiques Cloud, et l’intérêt que ces nouvelles architectures –présentées comme le futur imminent de l’informatique. Pour un grand nombre de sociétés, le cloud computing est clairement inscrit dans la stratégie non seulement informatique, mais aussi des directions métiers, voire dans la stratégie globale.
C’est pourquoi le cabinet d’études Gartner met l’accent sur les tendances cloud à ne pas manquer d’ici à 2015. Autant d’opportunités pour les décideurs contribuant à définir la bonne direction des entreprises. Le Gartner se propose au passage d’aider les intéresser à y voir plus clair au milieu de l’épais brouillard marketing venant obscurcir ces technologies prometteuses. Ses analystes ont ainsi identifié cinq tendances ou points importants susceptibles « d’accélérer, de faire évoluer ou d’amener vers un point de non-retour dansa les trois prochaines années ».
1.Formaliser les décisions pour optimiser les investissements cloud.
En contrepartie des bénéfices du cloud (Opex plutôt que Capex, plus d’agilité et moins de complexité, focalisation sur la valeur ajoutée de l’IT pour les métiers…), l’entreprise devra considérer les défis et les problématiques comme la sécurité, le manque de transparence de l’infrastructure, les risques sur les performances et la disponibilité, la captivité par des fournisseurs cloud, les besoins d’intégration… D’où la nécessité d’un cadre formel d’évaluation des offres Cloud prenant en compte les spécificités du système d’information existant.
2.Le cloud computing hybride s’impose.
Coordonnant des services cloud externes (publics ou privés) et des infrastructures ou applications internes, le cloud hybride pourrait incarner le point unificateur de supervision et de management d’un ensemble aussi composite soit-il. Le Gartner recommande aux entreprises de rester très vigilantes sur l’intégration en se reposant de préférence sur des standards pour relier applications internes et cloud externes.
3. Un broker de services cloud pour faciliter leur consommation.
Le broker de service cloud (CSB) est un fournisseur de service intermédiaire conseillant les DSI et les directions métier. Les DSI disposant de telles compétences peuvent aussi assumer ce rôle en définissant des procédures d’achat ou elles jouent un rôle d’accompagnement des directions métier. La tendance des portails de catalogues de services internes peut aussi concrétiser cette démarche.
4. Une conception cloud-centric devient incontournable.
De nombreuses organisations migrent des tâches ou des applications vers le cloud fin de bénéficier de l’élasticité des ressources matérielles, ou d’une évolutivité horizontale. Cependant, pour profiter pleinement du potentiel du cloud computing, les applications doivent être conçues en prenant en compte les caractéristiques, limites et opportunités offertes par ce nouveau modèle.
5. Le cloud impacte les datacenters et les modèles opérationnels futurs.
Le cloud public marque l’avènement d’une ère de la consumérisation des services informatiques, dans lesquels le fournisseur se charge de tout le datacenter, du déploiement et de l’intégration. Préfigurant ainsi une forte évolution des modèles opérationnels. Le Gartner recommande aux entreprises opérant elles-mêmes leurs datacenters d’appliquer les concepts du cloud computing dans leurs futurs datacenters et plus généralement dans tous leurs investissements en infrastructure.
Certes, ces conseils relèvent parfois du bon sens. Néanmoins, les méthodologies devenues indispensables ne font rien d’autre que de mettre en musique ce type de recommandation. Or, elles s’imposent justement aujourd’hui dans la gestion des infrastructures. De plus, ces recommandations déclencheront peut-être l’étincelle prouvant aux plus récalcitrants combien les modèles cloud révolutionnent notre industrie. Même s’il reste vrai que le mauvais marketing ne simplifie pas les choses.
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