A lire sur: http://www.usinenouvelle.com/article/l-innovation-n-est-pas-une-priorite-des-dirigeants-francais.N173944#xtor=EPR-192
Par Aurélie Barbaux - Publié le
Individuellement les managers interrogés, sont un peu plus contents d'eux. Et se donnent une moyenne de… 6,3/10 ! Mais ils sont 39 % à se donner entre 7/10 et 8/10 et 9 % à se donner entre 9/10 et 10/10. Plus encourageant encore, 26 % des managers interrogés se considèrent même comme "pionniers".
Pour autant, leur mode d'innovation reste « dans un modèle d'innovation incrémentale technologique tirée par la demande client », observe Sylvie Blanco, Professeur Associé au département Management et Technologie de Grenoble école de management, qui a commandé l'étude à l'Ifop.
Faire progresser l’innovation
C'est la satisfaction et la qualité de la relation avec les clients (97 %) et la recherche d'une meilleure productivité (92 %), qui restent les deux moteurs de l'innovation dans les entreprises françaises. L'open innovation, l'innovation collaborative, le numérique ? Ne cherchez pas. Les répondants ne les ont même pas mentionnés.
D'ailleurs seuls 62 % des top managers interrogés souhaitent faire progresser l'innovation au sein de leur société ! Ils ne sont pourtant que (46 %) à avancer des freins importants Et d'invoquer des problèmes de financement (36 %) comme premier frein, suivi de près par les résistances au changement de la part des salariés (39 %).
Le manque ou l'insuffisance des compétences, n'est évoqué que par 25 % des dirigeants et la difficulté à trouver des idées innovantes que par 16 %. Pas de très bonnes raisons pour ne pas faire mieux.
Le sujet des compétences, lui, n'arrive qu'au 5e rang des priorités. Les compétences organisationnelles émergent à hauteur de 32 %, les demandes portant sur l'ouverture d'esprit, la curiosité, la capacité de veille (12 %), la polyvalence, la flexibilité, l'adaptabilité (9 %), le sens de l'initiative, l'anticipation, la créativité (9 %), mais aussi, dans une moindre mesure, sur la capacité d'écoute (6 %), sur l'énergie, la motivation, l'implication (6 %) et sur le sens de la communication (2 %).
Trois fonctions sont plus particulièrement concernées : la qualité (74 %), la R&D et l'innovation (71 %) et le commercial et le marketing (67 %). Seule bonne nouvelle, 45 % déclarent toutefois que les politiques d'innovation restent indépendantes de la conjoncture. La crise n'est même pas une bonne excuse.
Lire l’enquête dans le centre de ressources de L’Usine Nouvelle : "Les dirigeants face à l’innovation"
Par Aurélie Barbaux - Publié le
© D.R.
Une enquête, publiée en exclusivité par L'Usine Nouvelle dans son
Centre de Ressources, dévoile qu'en matière d'innovation, les dirigeants
des entreprises françaises restent dans un modèle classique tiré par
les clients et la technologie. Ils se donnent à peine la moyenne : 6/10.
Avec cette note moyenne de 6/10 pour la place accordée à l'innovation par leur entreprise, les managers français
restent objectifs. C'est ce que dévoilent une enquête exclusive Ifop-
Grenoble Ecole de Management menée auprès d'un échantillon de 401
dirigeants d'entreprises, représentatif des entreprises françaises de
plus de 10 salariés des secteurs de l'industrie, du BTP et des services
(et sans tropisme spécifique à l'innovation). Les interviews ont eu lieu
par téléphone au domicile des personnes interrogées du 26 mars au 2
avril 2012.Individuellement les managers interrogés, sont un peu plus contents d'eux. Et se donnent une moyenne de… 6,3/10 ! Mais ils sont 39 % à se donner entre 7/10 et 8/10 et 9 % à se donner entre 9/10 et 10/10. Plus encourageant encore, 26 % des managers interrogés se considèrent même comme "pionniers".
Pour autant, leur mode d'innovation reste « dans un modèle d'innovation incrémentale technologique tirée par la demande client », observe Sylvie Blanco, Professeur Associé au département Management et Technologie de Grenoble école de management, qui a commandé l'étude à l'Ifop.
Faire progresser l’innovation
C'est la satisfaction et la qualité de la relation avec les clients (97 %) et la recherche d'une meilleure productivité (92 %), qui restent les deux moteurs de l'innovation dans les entreprises françaises. L'open innovation, l'innovation collaborative, le numérique ? Ne cherchez pas. Les répondants ne les ont même pas mentionnés.
D'ailleurs seuls 62 % des top managers interrogés souhaitent faire progresser l'innovation au sein de leur société ! Ils ne sont pourtant que (46 %) à avancer des freins importants Et d'invoquer des problèmes de financement (36 %) comme premier frein, suivi de près par les résistances au changement de la part des salariés (39 %).
Le manque ou l'insuffisance des compétences, n'est évoqué que par 25 % des dirigeants et la difficulté à trouver des idées innovantes que par 16 %. Pas de très bonnes raisons pour ne pas faire mieux.
Le sujet des compétences, lui, n'arrive qu'au 5e rang des priorités. Les compétences organisationnelles émergent à hauteur de 32 %, les demandes portant sur l'ouverture d'esprit, la curiosité, la capacité de veille (12 %), la polyvalence, la flexibilité, l'adaptabilité (9 %), le sens de l'initiative, l'anticipation, la créativité (9 %), mais aussi, dans une moindre mesure, sur la capacité d'écoute (6 %), sur l'énergie, la motivation, l'implication (6 %) et sur le sens de la communication (2 %).
Trois fonctions sont plus particulièrement concernées : la qualité (74 %), la R&D et l'innovation (71 %) et le commercial et le marketing (67 %). Seule bonne nouvelle, 45 % déclarent toutefois que les politiques d'innovation restent indépendantes de la conjoncture. La crise n'est même pas une bonne excuse.
Lire l’enquête dans le centre de ressources de L’Usine Nouvelle : "Les dirigeants face à l’innovation"
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