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Le 29 mai 2012 (15:55) - par Searchdatamanagement.com
Une étude du cabinet Ventane Research, relevé par nos partenaires de
SearchDatamanagement, met en avant la progression des projets de gestion
de l’information dans les entreprises. Une progression toutefois
ralentis par certains freins, comme la trop large diffusion des données,
un manque d’outils et de compétences.
Les entreprises ont certes tendance à considérer la gestion de
l’information comme une de leurs priorités. Toutefois en dépit de cette
maturité, nombre d’entre elles peinent encore à trouver leur rythme sur
ce segment, révèle le cabinet Ventana Research dans son étude
The Evolution of Information Management.
Ainsi moins de 50% des entreprises interrogées se sont lancés dans de nouveaux projets liées à la gouvernance des données, à leur virtualisation ou encore au Master Data Management pour les deux prochaines années. Bien que cela soit un indicateur de croissance depuis la dernière étude de Ventana sur le sujet en 2006, son auteur parle dans ses conclusions d’inertie.
«Nous considérons parfois que la gestion de l’information est une discipline bien huilée et bien intégrée par le DSI», affirme Mark Smith, CEO et vice président chez Ventana. Et par défaut, il est naturellement de penser qu’un spécialiste de l’information comme lui à sa disposition un programme de gestion de l’information efficace. La réalité est tout autre.»
Cela comporte évidemment des risques, alors que les entreprises doivent aujourd’hui jongler entre différents types de données, issues de sources multiples, et ce à un rythme toujours plus rapide. Il est pourtant acquis que la mise en place de projet de gestion de l’information permet de codifier et organiser les données, tout en bâtissant un environnement de confiance autour de ces mêmes données.
Une des conclusions clé de cette étude est que la réussite d’un tel projet dépend des connexion entre les départements métiers et le IT. Trois-quarts des 228 répondants - interrogés par mail invitation via les réseaux sociaux notamment - qualifient de bonne ou très bonne la collaboration entre Métier et IT. Smith y voit ici une amélioration, comparé aux résultats de l’année dernière, mettant ainsi en avant l’importance de cette relation, qu’il considère comme la base d’une stratégie pertinente de gestion de l’information.
Toujours sur le registre positif, il souligne également la progression constante du nombre d’entreprises ayant recours aux technologies, comme l’intégration de données, le MDM ou la virtualisation de données. «Pour ce type d’entreprise, commente-t-il, nous avons déterminé un haut niveau de satisfaction lié aux pratiques de la gestion de l’information.»
Bien que la plupart des personnes interrogées affirment à 65% avoir confiance, ou totalement confiance, dans les données qu’ils utilisent régulièrement, ce taux grimpe à 75% pour ceux ayant également mis en place des solutions de qualité de données et de MDM. L’étude révèle également que le MDM, la gouvernance des données et la virtualisation des données ont un impact similaire sur l’intégration de données. «Une illustration que des avancées sont notables, et il s’agit d’un point positif», indique Smith.
Encore des améliorations
En dépit de ces tendances positives, l’étude a également permis d’identifier quelques zones sombres qui peuvent être améliorées : le recrutement, les budgets et les compétences, trois fardeaux qui viennent ralentir les mises en place de projets. En fait, le recrutement (68% des répondants) et les budgets (63%) sont cités comme étant des freins aussi importants, sinon plus importants, que la technologie. 64% considèrent en effet comme une barrière la trop large répartition des données entre systèmes et applications. Pour 57%, il s’agit d’un manque d’outils. «Nous faisons entrer de nouvelles technologies dans l’entreprise, commente Smith. Ainsi une formation insuffisante ainsi que des compétences rares constituent également un obstacle.»
Autres zones d’ombres citées par les entreprises, travailler avec différentes versions des données, leur fiabilité et gérer les données à partir de plusieurs sources. A cela s’ajoute le fait d’avoir à composer (se battre !) avec des données non structurées, qui selon les répondants se multiplient à un rythme bien plus rapide que les données structurées. En d’autres termes, le Big Data constitue un enjeu clé de l’Information management. Bien que Big data soit au coeur des arguments marketing des éditeurs, il représente également un aspect de la gestion de l’information qu’il est nécessaire d’adresser», ajoute Smith.
«Le Big Data a éliminé de nombreuses conversations de la gestion de l’information, commente-t-il. Si les entreprises n’y prêtent pas attention, elles risqueraient de ne prendre en compte qu’une unique partie de l’Infirmation Management». Les données non structurées par exemple pourraient pousser les entreprises à investir dans de nouvelles technologies pour gérer ce contenu, affirme Smith, mais il est également nécessaire de l’intégrer pour l’utiliser. Disposer de bonnes pratiques en matière de gestion de l’information offre une base pour des technologies comme Hadoop, ajoute Smith.
The Evolution of Information Management.
Ainsi moins de 50% des entreprises interrogées se sont lancés dans de nouveaux projets liées à la gouvernance des données, à leur virtualisation ou encore au Master Data Management pour les deux prochaines années. Bien que cela soit un indicateur de croissance depuis la dernière étude de Ventana sur le sujet en 2006, son auteur parle dans ses conclusions d’inertie.
«Nous considérons parfois que la gestion de l’information est une discipline bien huilée et bien intégrée par le DSI», affirme Mark Smith, CEO et vice président chez Ventana. Et par défaut, il est naturellement de penser qu’un spécialiste de l’information comme lui à sa disposition un programme de gestion de l’information efficace. La réalité est tout autre.»
Cela comporte évidemment des risques, alors que les entreprises doivent aujourd’hui jongler entre différents types de données, issues de sources multiples, et ce à un rythme toujours plus rapide. Il est pourtant acquis que la mise en place de projet de gestion de l’information permet de codifier et organiser les données, tout en bâtissant un environnement de confiance autour de ces mêmes données.
Une des conclusions clé de cette étude est que la réussite d’un tel projet dépend des connexion entre les départements métiers et le IT. Trois-quarts des 228 répondants - interrogés par mail invitation via les réseaux sociaux notamment - qualifient de bonne ou très bonne la collaboration entre Métier et IT. Smith y voit ici une amélioration, comparé aux résultats de l’année dernière, mettant ainsi en avant l’importance de cette relation, qu’il considère comme la base d’une stratégie pertinente de gestion de l’information.
Toujours sur le registre positif, il souligne également la progression constante du nombre d’entreprises ayant recours aux technologies, comme l’intégration de données, le MDM ou la virtualisation de données. «Pour ce type d’entreprise, commente-t-il, nous avons déterminé un haut niveau de satisfaction lié aux pratiques de la gestion de l’information.»
Bien que la plupart des personnes interrogées affirment à 65% avoir confiance, ou totalement confiance, dans les données qu’ils utilisent régulièrement, ce taux grimpe à 75% pour ceux ayant également mis en place des solutions de qualité de données et de MDM. L’étude révèle également que le MDM, la gouvernance des données et la virtualisation des données ont un impact similaire sur l’intégration de données. «Une illustration que des avancées sont notables, et il s’agit d’un point positif», indique Smith.
Encore des améliorations
En dépit de ces tendances positives, l’étude a également permis d’identifier quelques zones sombres qui peuvent être améliorées : le recrutement, les budgets et les compétences, trois fardeaux qui viennent ralentir les mises en place de projets. En fait, le recrutement (68% des répondants) et les budgets (63%) sont cités comme étant des freins aussi importants, sinon plus importants, que la technologie. 64% considèrent en effet comme une barrière la trop large répartition des données entre systèmes et applications. Pour 57%, il s’agit d’un manque d’outils. «Nous faisons entrer de nouvelles technologies dans l’entreprise, commente Smith. Ainsi une formation insuffisante ainsi que des compétences rares constituent également un obstacle.»
Autres zones d’ombres citées par les entreprises, travailler avec différentes versions des données, leur fiabilité et gérer les données à partir de plusieurs sources. A cela s’ajoute le fait d’avoir à composer (se battre !) avec des données non structurées, qui selon les répondants se multiplient à un rythme bien plus rapide que les données structurées. En d’autres termes, le Big Data constitue un enjeu clé de l’Information management. Bien que Big data soit au coeur des arguments marketing des éditeurs, il représente également un aspect de la gestion de l’information qu’il est nécessaire d’adresser», ajoute Smith.
«Le Big Data a éliminé de nombreuses conversations de la gestion de l’information, commente-t-il. Si les entreprises n’y prêtent pas attention, elles risqueraient de ne prendre en compte qu’une unique partie de l’Infirmation Management». Les données non structurées par exemple pourraient pousser les entreprises à investir dans de nouvelles technologies pour gérer ce contenu, affirme Smith, mais il est également nécessaire de l’intégrer pour l’utiliser. Disposer de bonnes pratiques en matière de gestion de l’information offre une base pour des technologies comme Hadoop, ajoute Smith.
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