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Triturer
le ''Big Data'' pour mieux connaître les clients est le prochain enjeu
des entreprises. Or le logiciel libre Hadoop est le seul à savoir le
faire. La nouvelle version d'Informatica de l'éditeur éponyme le rend
plus facile à utiliser.
Au
travers des réseaux sociaux, du Cloud Computing ou des applications
mobiles qui tournent sur les smartphones, les consommateurs partagent
des pétraoctets de données personnelles. Autrement dit des milliers de
milliards d’octets... De quoi aiguiser l’appétit des entreprises,
friandes de connaître les habitudes de leurs clients. Et sans doute
pressées de piocher dans cette énorme masse de données brutes, connue
sous le nom de ''Big Data'’. Pour les aider, Informatica, leader
sur le marché de l'intégration de donnée (ETL : Extract, Transfer Load) a
mis à jour les fonctionnalités de son logiciel éponyme.
Facebook, Cloud et applications mobiles. Les
entreprises ont pris l’habitude de collecter des données au sein de
leurs systèmes d’information… Mais elles cherchent désormais à accéder
de plus en plus à des quantités considérables de données extérieures. « Par
rapport à cela, notre cœur de métier consiste à créer des ponts
logiciels. Par exemple entre des applications opérationnelles et un
entrepôt de données (Data Warehouse) », souligne Pascal Laik, directeur général d’Informatica. « Mais
notre dernière version, la 9.5, collecte des informations dans
différents formats à partir de n’importe quelle source. Même Facebook. »
Laisser l’analyse à Hadoop. A l'instar des précédentes versions, la nouvelle mouture se présente sous la forme d'un environnement de développement dans lequel un programmeur peut écrire des applications informatiques afin d’automatiser la collecte d’informations. Reste à les consolider. Concrètement, il s’agit de les comparer avec d'autres données issues, par exemple, du fichier clients ou des logs du site internet de l’entreprise. Puis à déterminer, par recoupement, les éventuels doublons et les données incomplètes. Toutefois, Informatica ne pousse pas plus loin l'analyse. Tout au plus, et c'est déjà bien, aura-t-il pu ''nettoyer'' les données qui sont alors injectées dans Hadoop, la plate-forme libre qui est la seule capable de gérer d'immenses quantités d’informations. Pour se faire une idée de sa puissance, Facebook l'utilise pour analyser les données de ses membres.
Laisser l’analyse à Hadoop. A l'instar des précédentes versions, la nouvelle mouture se présente sous la forme d'un environnement de développement dans lequel un programmeur peut écrire des applications informatiques afin d’automatiser la collecte d’informations. Reste à les consolider. Concrètement, il s’agit de les comparer avec d'autres données issues, par exemple, du fichier clients ou des logs du site internet de l’entreprise. Puis à déterminer, par recoupement, les éventuels doublons et les données incomplètes. Toutefois, Informatica ne pousse pas plus loin l'analyse. Tout au plus, et c'est déjà bien, aura-t-il pu ''nettoyer'' les données qui sont alors injectées dans Hadoop, la plate-forme libre qui est la seule capable de gérer d'immenses quantités d’informations. Pour se faire une idée de sa puissance, Facebook l'utilise pour analyser les données de ses membres.
Préserver l'expérience utilisateur. Bien
que puissant, Hadoop est encore méconnu, même par les développeurs.
Point fort d'Informatica : pas la peine de réinventer la roue. « Les entreprises peuvent continuer à développer des applications sous notre environnement », explique le directeur général. « Ensuite, ils l’envoient vers Hadoop afin de bénéficier de sa puissance. » En s'intégrant à Hadoop, Informatica prend astucieusement pied sur le marché du Big Data.
Sans toutefois modifier les usages de ses utilisateurs. De quoi
décrisper les entreprises qui veulent également valoriser l'Open Data,
les données publiques.
© Guillaume Pierre
Photo 1 : Pascal Laik, directeur général d’Informatica. © Informatica
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