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31 mai 2012 | Tendances-Innovation
De plus en plus de salariés utilisent leurs propres terminaux au travail. Une pratique qui n’est pas sans risque selon le Clusif.
Le « Bring your own
device » (Byod), littéralement « apportez vote propre terminal », est
une pratique qui consiste à inviter ou à autoriser un collaborateur à
utiliser sur son lieu de travail et à des fins professionnelles son
propre matériel informatique. Stimulée par le succès grand public des
tablettes et des smartphones, le byod qui, selon une récente étude du
cabinet Netgear, concernerait 87 % des employés de PME américaines,
commence à se développer en France. Accueillie favorablement dans un
premier temps aussi bien par les collaborateurs que par les chefs
d’entreprise, cette pratique n’est en réalité pas sans risques. Des
risques que le Club de la sécurité des systèmes d’information français (Clusif) vient d’exposer dans un colloque qui s’est tenu au mois de mai et dont la synthèse est désormais en ligne.
Sécurité des données et responsabilité
La
sécurité des données est un des principaux problèmes mis en avant par
les experts intervenus lors de la conférence du Clusif. Dans la mesure
où l’appareil utilisé n’est pas la propriété de l’entreprise ses règles
d’utilisation sont non seulement difficiles à définir, mais aussi à
imposer. Dès lors, les données de l’entreprise présentes sur ces
appareils risquent d’être altérées (mauvaises manipulations, défaut de
sauvegarde, destruction ou perte de la machine…), mais aussi celles
présentes sur les serveurs de l’entreprise en raison, par exemple, de
l’introduction d’un malware lors d’une connexion. Par ailleurs, les
intervenants du Clusif se sont également penchés sur les problèmes de
responsabilité que fait naître l’utilisation d’un appareil personnel sur
son lieu de travail (qui est responsable en cas de destruction de
l’appareil ? de la mise à jour des licences logicielles ?…), mais aussi
sur la prise en compte du temps de travail d’un employé en permanence
« connecté ».
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