dimanche 3 juin 2012

Le développement du « Byod » dans les PME

A lire sur:  http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/tendances/actualites/le-developpement-du-byod-dans-les-pme-10019487.php?xtor=EPR-1500-[LEE_quotidienne]-20120601-[s=461370_n=6_c=608_]-409905656@1

31 mai 2012 | Tendances-Innovation

De plus en plus de salariés utilisent leurs propres terminaux au travail. Une pratique qui n’est pas sans risque selon le Clusif.

Le « Bring your own device »  (Byod), littéralement « apportez vote propre terminal », est une pratique qui consiste à inviter ou à autoriser un collaborateur à utiliser sur son lieu de travail et à des fins professionnelles son propre matériel informatique. Stimulée par le succès grand public des tablettes et des smartphones, le byod qui, selon une récente étude du cabinet Netgear, concernerait 87 % des employés de PME américaines, commence à se développer en France. Accueillie favorablement dans un premier temps aussi bien par les collaborateurs que par les chefs d’entreprise, cette pratique n’est en réalité pas sans risques. Des risques que le Club de la sécurité des systèmes d’information français (Clusif) vient d’exposer dans un colloque qui s’est tenu au mois de mai et dont la synthèse est désormais en ligne.

Sécurité des données et responsabilité
La sécurité des données est un des principaux problèmes mis en avant par les experts intervenus lors de la conférence du Clusif. Dans la mesure où l’appareil utilisé n’est pas la propriété de l’entreprise ses règles d’utilisation sont non seulement difficiles à définir, mais aussi à imposer. Dès lors, les données de l’entreprise présentes sur ces appareils risquent d’être altérées (mauvaises manipulations, défaut de sauvegarde, destruction ou perte de la machine…), mais aussi celles présentes sur les serveurs de l’entreprise en raison, par exemple, de l’introduction d’un malware lors d’une connexion. Par ailleurs, les intervenants du Clusif se sont également penchés sur les problèmes de responsabilité que fait naître l’utilisation d’un appareil personnel sur son lieu de travail (qui est responsable en cas de destruction de l’appareil ? de la mise à jour des licences logicielles ?…), mais aussi sur la prise en compte du temps de travail d’un employé en permanence « connecté ».
Frédéric Dempuré

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire