mercredi 11 avril 2012

Administrations, ne vous trompez pas de méthode pour bâtir votre cloud Stéphane Hanry, Responsable Secteur Public, VMware France

A lire sur:  http://www.infodsi.com/articles/131165/administrations-trompez-pas-methode-batir-cloud-stephane-hanry-responsable-secteur-public-vmware-france.html?key=

mardi 10 avril 2012
L’avènement du cloud computing constitue pour le secteur public une opportunité exceptionnelle. Pourquoi ? Parce qu’il lui permet de répondre à une problématique complexe : réaliser des économies massives   tout en améliorant la qualité de service délivrée aux usagers, et  l’agilité du SI.

Le cloud est donc susceptible d’apparaître comme une bénédiction, qui permet enfin de faire plus avec moins, dans la continuité de ce qu’a offert la virtualisation.

Une démarche poussée par l’Etat, qui investit plusieurs millions dans le cadre du grand emprunt pour accélérer le développement du cloud sur le territoire.

Quelques administrations ont déjà sauté le pas. La DGME (Direction Générale de la Modernisation) a fait bâtir un cloud Privé Externe, à savoir une infrastructure entièrement industrialisée, pour héberger sa plate-forme de démarches en ligne. En un an, la DGME avait déjà rentabilisé l’investissement.

De son côté, la DILA (Direction de l’information légale et administrative) a signé avec Accenture pour la mise en place d’un G-cloud, cloud Communautaire pour aider les administrations à rationnaliser leurs opérations et mieux répondre aux besoins des citoyens. Il s’agit du  premier environnement de ce type mis en oeuvre au sein de l’Etat ! Ce cloud Communautaire est une des voies les plus intéressantes à suivre pour les administrations, car il permet en capitalisant sur les investissements réalisés lors de la première phase de rationalisation, dite de « consolidation »  de continuer la modernisation et le développement des Systèmes d’Information publics, par la mutualisation maîtrisée et sécurisée des capacités de traitement dont chaque entité dispose.

Il est évident que d’autres exemples devraient suivre en 2012.

Avec le cloud communautaire, toute infrastructure dédiée au fonctionnement d’une application est éligible lorsqu’elle ne tourne pas à plein régime (saisonnalité de certains besoins administratifs) à être  partagée par une autre administration dont le cycle de production est différent. Le cloud est ainsi un vecteur de souplesse, de réactivité et …d’économies.

La question du « pourquoi » ne se pose donc plus. Reste l’épineuse question du « comment ».

Le secteur public est abreuvé d’informations sur la mise en place des cloud, propriétaires, ouverts, libres, franco-français...Difficile de s’y retrouver pour faire le bon choix.

Certains freinent des quatre fers, croyant que cette transformation vers le cloud va être un big bang, une révolution, voire un énorme risque à prendre pour des données critiques, car concernant les citoyens français. Erreur ! Le cloud, est une formidable opportunité, et sans aucun risque.

A condition de choisir la bonne méthode.

Pourquoi se compliquer la vie ? Pourquoi ne pas capitaliser sur les efforts qui ont déjà été réalisés ? Une large part des infrastructures des administrations françaises est virtualisée, alors pourquoi ne pas poursuivre cet effort. Ainsi, les équipes informatiques sont dores et déjà en mesure de garantir des niveaux de service plus élevés et à moindre coût. Les technologies sont aujourd’hui suffisamment matures et sécurisées pour passer à l’étape suivante sans aucun risque.

Reste la question des technologies, et de la localisation des plateformes de traitement et de stockage des données.
C’est avec de bons outils, que le secteur public français pourra réaliser une belle machine de production française, sous forme de cloud Communautaire, ou en tant que besoin, de cloud  Hybride en s’appuyant sur les grands acteurs hexagonaux.
Ces outils doivent être modernes, éprouvés, quelle que soit leur nationalité d’origine.
De fait, le débat du cloud n’est pas là. Les administrations le savent.

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