A lire sur: http://www.collaboratif-info.fr/actualite/comprendre-les-enjeux-de-la-gouvernance-de-linformation
29/02/2012
29/02/2012
C'est l'un des tout premiers livres blancs
consacrés à la gouvernance de l'information. L'exercice est salutaire
car les contours de cette nouvelle discipline sont flous pour beaucoup.
Il faut dire qu'elle embrasse large et semble bien conceptuelle à
première vue.
Son champ d'application englobe l'ensemble des informations manipulées par une organisation (structurées ou non) auxquelles il s'agit d'appliquer des règles de bon fonctionnement et de contrôle. Le livre blanc insiste à plusieurs reprises sur la nature de l'enjeu, moins technique qu'organisationnel et culturel.
Ce livre blanc a également le mérite de mettre en avant les différentes facettes d'une discipline qui ne se résume pas uniquement à servir une posture défensive en renforçant le contrôle de l'information. Ce n'est que l'un des bénéfices d'une approche systémique qui consiste à jeter des ponts entre les systèmes techniques et des hommes.
Dans l'une des tribunes du livre blanc, Fabien Grenet, du cabinet Hensen Conseil, ne manque pas de souligner que « c'est aussi l'opportunité de rendre le SI plus agile, efficient, pérenne afin de maximise la valeur ajoutée qu'il apporte aux métiers ».
Dans l'interview qu'il nous avait accordée quelques jours avant la sortie du livre blanc, Jean-Pascal Perrein, qui a coordonné les travaux, souligne la double utilité, défensive et opportuniste, de la gouvernance de l'information. En pratique, il observe néanmoins que les entreprises ont tendance à privilégier le premier point.
« Quand on voit la pléthore d'acteurs concernés, il peut sembler illusoire de créer un comité composé de tous ces acteurs et surtout producteur d'inertie », observe Anthony Poncier, du cabinet Lecko. Il ajoute aussitôt : « Mais ne rien faire n'est pas une réponse non plus ».
Isabelle Keraudren, de Veolia Transdev, envisage la création d'une équipe projet pluridisciplinaire qui s'appuiera sur un réseau de correspondants. « En tout cas, précise-t-elle, notre futur gouverneur devra avoir un sens certain de la diplomatie pour arriver à fédérer tous intérêts autour du projet et arriver à désamorcer réticences et blocages, inévitables dans un tel processus de changement. »
Il devra également se donner les moyens d'évaluer la performance de l'information. « C'est aussi une manière de légitimer le fait que l'information doit être gérée, « gouvernée », comme tous les autres actifs de l'entreprise car ce qui est gratuit par définition n'a pas de valeur... », ajoute Jérôme Thuez de Total.
Le chantier est ouvert et de nombreuses questions restent en suspens. On attend avec impatience les premières concrétisations de cette approche et les prochains travaux de ce groupe de réflexion. En attendant, tous ceux qui s'intéressent au sujet peuvent télécharger le livre blanc depuis le site GouvInfo, l'Observatoire de la gouvernance de l'information.
A lire sur: http://www.collaboratif-info.fr/actualite/comprendre-les-enjeux-de-la-gouvernance-de-linformation
Son champ d'application englobe l'ensemble des informations manipulées par une organisation (structurées ou non) auxquelles il s'agit d'appliquer des règles de bon fonctionnement et de contrôle. Le livre blanc insiste à plusieurs reprises sur la nature de l'enjeu, moins technique qu'organisationnel et culturel.
Ce livre blanc a également le mérite de mettre en avant les différentes facettes d'une discipline qui ne se résume pas uniquement à servir une posture défensive en renforçant le contrôle de l'information. Ce n'est que l'un des bénéfices d'une approche systémique qui consiste à jeter des ponts entre les systèmes techniques et des hommes.
Dans l'une des tribunes du livre blanc, Fabien Grenet, du cabinet Hensen Conseil, ne manque pas de souligner que « c'est aussi l'opportunité de rendre le SI plus agile, efficient, pérenne afin de maximise la valeur ajoutée qu'il apporte aux métiers ».
Dans l'interview qu'il nous avait accordée quelques jours avant la sortie du livre blanc, Jean-Pascal Perrein, qui a coordonné les travaux, souligne la double utilité, défensive et opportuniste, de la gouvernance de l'information. En pratique, il observe néanmoins que les entreprises ont tendance à privilégier le premier point.
Quelle forme pour l'instance de gouvernance ?
Le livre blanc explore de nombreuses pistes et fournit quelques éléments de réponse, comme la création d'une instance de gouvernance. Celle-ci soulève toutefois plusieurs interrogations.« Quand on voit la pléthore d'acteurs concernés, il peut sembler illusoire de créer un comité composé de tous ces acteurs et surtout producteur d'inertie », observe Anthony Poncier, du cabinet Lecko. Il ajoute aussitôt : « Mais ne rien faire n'est pas une réponse non plus ».
Isabelle Keraudren, de Veolia Transdev, envisage la création d'une équipe projet pluridisciplinaire qui s'appuiera sur un réseau de correspondants. « En tout cas, précise-t-elle, notre futur gouverneur devra avoir un sens certain de la diplomatie pour arriver à fédérer tous intérêts autour du projet et arriver à désamorcer réticences et blocages, inévitables dans un tel processus de changement. »
Il devra également se donner les moyens d'évaluer la performance de l'information. « C'est aussi une manière de légitimer le fait que l'information doit être gérée, « gouvernée », comme tous les autres actifs de l'entreprise car ce qui est gratuit par définition n'a pas de valeur... », ajoute Jérôme Thuez de Total.
Le chantier est ouvert et de nombreuses questions restent en suspens. On attend avec impatience les premières concrétisations de cette approche et les prochains travaux de ce groupe de réflexion. En attendant, tous ceux qui s'intéressent au sujet peuvent télécharger le livre blanc depuis le site GouvInfo, l'Observatoire de la gouvernance de l'information.
A lire sur: http://www.collaboratif-info.fr/actualite/comprendre-les-enjeux-de-la-gouvernance-de-linformation
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