A lire sur: http://www.infodsi.com/articles/130663/devoteam-green-it-survey-2012-pres-2-entreprises-3-ont-lance-programme-green-it.html?key=
lundi 26 mars 2012
Alors
que 82% des grands groupes ont déjà initié un programme de Green IT, ce
chiffre tombe à 44% pour les PME ! Clairement, il y a une forte
corrélation entre la taille de l'entreprise et la prise en compte du
Green IT. Dans le même temps, 77% des salariés de PME avouent ne pas
connaître le Green IT. Revue de détail des principaux indicateurs. C'est
ce que révèle le Le 3ème volet de l’enquête annuelle de
Devoteam consacrée au Green IT révèle une forte différence d’approche
selon la typologie d’entreprise.
Le Green IT comporte deux facettes :
Green for IT ou comment réduire l’impact de l’informatique sur l’environnement
et IT for Green ou comment l’informatique contribue au développement durable
L’enquête 2012 révèle une prise de conscience largement supérieure de la part des organisations interrogées. En effet, 78% d’entre elles l’envisagent comme un investissement important pour le développement durable (contre 67% l’année dernière).
En moyenne, 63% des entreprises ont initié un programme Green IT. On constate que ce sont majoritairement des grands groupes (à 82% pour les entreprises de plus de 10 000 salariés), les PME étant peu ou moins sensibles au sujet (44% des moins de 100 salariés ayant déjà œuvré sur le sujet).
Par ailleurs, 77% des personnes travaillant en PME avouent ne pas connaître le Green IT contre seulement 4% des personnes travaillant dans une grande entreprise. De fait, les PME, de par leur taille et leurs enjeux disposent de moins de capacités de retour sur investissement sur ces sujets…
Si la facture électrique reste majoritairement du ressort des services généraux, on constate que ce sont les DSI (Directions du Système d’Information) qui prennent majoritairement en charge les programmes de Green IT.
Datacenters et cloud computing au service d’une meilleure gestion de l’énergie ?
Parmi les évolutions notables par rapport à 2011, on note un véritable pas en avant vers une meilleure gestion de l’énergie, cette dernière étant le nerf de la guerre notamment en matière de datacenters, dont le marché croît de 25% chaque année.
Ainsi, dans les bonnes pratiques mises en place pour les datacenters, on observe une progression de 7 points (à 55%) de la virtualisation des serveurs et de 9 points (à 28%) du monitoring de la consommation électrique.
Les personnes interrogées ont été nombreux à mentionner des initiatives de Cloud computing. Cela s’inscrit dans une logique de mutualisation qui, grâce à la virtualisation par exemple, permet de réduire les ressources nécessaires à la fourniture d’une unité de stockage ou de calcul. Cependant, le Cloud ne sera vert que s’il est conçu et géré de façon éco-responsable et s’il tire profit d’un maximum de mutualisation. Externaliser dans un Cloud sous-utilisé ou alimenté par une électricité très carbonée n’aura ainsi pas un impact environnemental positif…
Enfin, on s’arrêtera sur la nette émergence du monitoring énergétique des postes de travail, 19% des organisations ayant mis en place de telles solutions en France (43% en Allemagne ou 41% en Angleterre, à titre de comparaison)
Des déchets électroniques mal maîtrisés
La sensibilisation des utilisateurs aux impacts et aux bonnes pratiques arrive en tête des actions initiées par les organisations pour réduire l’empreinte environnementale de leurs impressions. Cette prise de conscience s’accompagne de l’évolution du tri sélectif (42% en 2012 contre 33% en 2011) ainsi que de celle de l’utilisation du papier recyclé (36% en 2012 contre 27% en 2011).
La gestion des DEEE (Déchets d’Equipements Electroniques et Electriques) semble en revanche constituer un sujet qui ne préoccupe encore que peu les organisations, 69% d’entre elles ignorant les volumes de déchets générés. Au final, près de 40% des organisations interrogées n’ont aucune initiative pour la gestion des DEEE
La solution des réunions à distance et du travail à domicile
Les solutions de réunions à distance s’imposent comme une véritable alternative aux déplacements professionnels. Selon une étude WWF, 50% des émissions CO2 des organisations proviennent des déplacements professionnels. Dans une économie de plus en plus mondialisée, les solutions de réunion à distance sont essentielles pour limiter les trajets et favoriser les échanges.
L’enquête Devoteam met ainsi en lumière la part des entreprises ayant mis en place des solutions de réunion à distance et les chiffres sont encourageants : audioconférence pour 64% des répondants, et 53% pour la visioconférence.
La démocratisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’accès à internet à haut débit, la pression de la compétitivité dans les entreprises et la conscience écologique ont fait émerger un nouveau mode de gestion du travail : le télétravail. Il comporte de multiples facettes : travailler à domicile, dans les transports ou dans des espaces collectifs. En travaillant depuis son domicile 2 jours par semaine en moyenne, un employé pourrait diminuer son empreinte carbone de 10%.
En revanche, on ne note aucune évolution des bilans carbone depuis 3 ans ; un essoufflement à mettre en phase avec une stagnation réglementaire et une communauté internationale qui peine à trouver une seconde vie au protocole de Kyoto…
Pour télécharger les résultats de l'enquête
Source: infoDSI.com
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