A lire sur: http://www.zdnet.fr/blogs/green-si/cloud-expo-au-dela-de-la-techno-de-nombreuses-questions-pour-les-dsi-39769976.htm#xtor=EPR-100
Cette semaine le Cloud Computing World Expo le 28 et le 29 Mars à La Défense est un prétexte pour faire le point sur toutes les dimensions du Cloud.
Car au-delà du SaaS, son produit phare qui a une croissance de l'ordre de 18% selon Gartner, le Cloud revisite la productivité des infrastructures et du développement informatique, chamboule les modèles économiques et questionne le positionnement de la DSI.
Et dans ses sous-produits non prévus au départ mais bien pratique depuis l'explosion de l'iPad, il s'avère une réponse efficace pour le déploiement d’applications professionnelles sur les tablettes mobiles et les smartphones, et même le BI.
Côté infrastructure la grande leçon du Cloud c'est la productivité.
Provisionner des centaines d'instances de postes de travail en quelques minutes, gérer des milliers de serveurs dans des datacenters automatisés... Une leçon de productivité qui met la pression sur les DSI qui n"ont pas une grande visibilité de leurs coûts internes ou qui ont des coûts très au-elà de ce que l'on peut maintenant acheter sur le marché. Surtout qu'après les offres des ténors (IBM, HP, Microsoft, Google, Amazon...) qui veulent nous rassurer par leur maîtrise des infrastructures, commencent a venir le temps des start-up et de produits "dérivés" de plus en plus innovants et sans aucun repère dans le monde précédent. Par exemple on peut faire appel à un "brocker" pour acheter sa capacité au meilleur prix sur plusieurs plateformes, ou suivre sa facturation journalièrement.
Mais cette productivité n'a d'intérêt que si les offres deviennent plus professionnelles. Or les derniers incidents du début de l'année sont là pour nous rappeler toute la fragilité de plateformes qui se mettent en place. Sinon comment expliquer la panne de plusieurs heures d'Azure (lire Pierre Col sur ZDNet) ou certainement moins grave celle d'un fournisseur SaaS qui a oublié de facturer le 29 février. La première année bissextile a eu raison de certains services "pas secs".
Tout d'abord les points de retour d'expérience que je partage lors de mon intervention à la table ronde des DSI du Cloud Computing World Expo, montrent qu'il y a de vrais besoins pour le Cloud qui peuvent être mis à profit par la DSI pour gagner ses galons de maréchal dans ce nouveau paradigme, réussir des projets rapidement et en innovant, et se mettre à égalité avec les démarcheurs qui courtisent les directions métiers. Les résultats seront toujours plus appréciés par les DG que les promesses, et cela vaut aussi pour nos fournisseurs!
On peut notamment citer :
Et puis tout ne sera pas Cloud, car tout n'est pas miscible dans le Cloud. Donc les infrastructures hybrides sont un impératif. Et pour les concevoir cela revient à considérer les Cloud (comme les tablettes d'ailleurs) comme une donnée en entrée et l'équilibre entre Cloud et interne se fera sur la base de l'intérêt technico-économique en intégrant aussi le réglementaire et la sécurité. Bref ne nous laissons pas enfermer dans le datacenter alors que l'avenir sera réparti entre plusieurs moyens de production.
Mais ne nous y trompons pas, ces mutations dépassent le simple cadre du datacenter et concernent à présent toute l’entreprise car le SaaS demande aussi de nouvelles compétences aux Directions Fonctionnelles, dans la gestion budgétaire devenue une dépense récurrente qu'il faut suivre de près. Et GreenSI ne peut s'empécher de penser que c'est une opportunité pour les DSI qui sauront être claires dans leur positionnement d'accompagnement des métiers. Et ne vous inquiétez pas, les premières Directions Fonctionnelles parties toutes seules vont bientôt s’essouffler, car après les projets, le "run" de tous les jours cela ne les motive pas toutes, et ça débouche rarement sur l'objectif de leur Directeur... un poste à la DG.
Ce salon tombe donc à pic pour prendre la mesure de cette transformation devant nous, non ?
Cette semaine le Cloud Computing World Expo le 28 et le 29 Mars à La Défense est un prétexte pour faire le point sur toutes les dimensions du Cloud.
Car au-delà du SaaS, son produit phare qui a une croissance de l'ordre de 18% selon Gartner, le Cloud revisite la productivité des infrastructures et du développement informatique, chamboule les modèles économiques et questionne le positionnement de la DSI.
Et dans ses sous-produits non prévus au départ mais bien pratique depuis l'explosion de l'iPad, il s'avère une réponse efficace pour le déploiement d’applications professionnelles sur les tablettes mobiles et les smartphones, et même le BI.
Côté infrastructure la grande leçon du Cloud c'est la productivité.
Provisionner des centaines d'instances de postes de travail en quelques minutes, gérer des milliers de serveurs dans des datacenters automatisés... Une leçon de productivité qui met la pression sur les DSI qui n"ont pas une grande visibilité de leurs coûts internes ou qui ont des coûts très au-elà de ce que l'on peut maintenant acheter sur le marché. Surtout qu'après les offres des ténors (IBM, HP, Microsoft, Google, Amazon...) qui veulent nous rassurer par leur maîtrise des infrastructures, commencent a venir le temps des start-up et de produits "dérivés" de plus en plus innovants et sans aucun repère dans le monde précédent. Par exemple on peut faire appel à un "brocker" pour acheter sa capacité au meilleur prix sur plusieurs plateformes, ou suivre sa facturation journalièrement.
Mais cette productivité n'a d'intérêt que si les offres deviennent plus professionnelles. Or les derniers incidents du début de l'année sont là pour nous rappeler toute la fragilité de plateformes qui se mettent en place. Sinon comment expliquer la panne de plusieurs heures d'Azure (lire Pierre Col sur ZDNet) ou certainement moins grave celle d'un fournisseur SaaS qui a oublié de facturer le 29 février. La première année bissextile a eu raison de certains services "pas secs".
Pas très rassurant d'ailleurs si on se
fie aux prévisions de croissance annoncées sur le Cloud, car ces
infrastructures vont devoir monter en charge sur le plan technique...
mais aussi sur celui des ressources humaines. Les prévisions de
recrutement du Cloud sont impressionnantes: 14 millions d'emplois dont
190.000 en France selon IDC pour Microsoft (lire Pierrick Aubert sur ZDNet).
Certainement de nombreux déplacement de postes des intégrateurs (moins
nécessaires avec le SaaS) et des services informatiques des entreprises
vers les entreprises du Cloud. Chamboulement en perspective sur l'industrie des services informatiques.
Et quand GreenSI vous rappelle qu'une étude récente de Forrester Research (Etats-Unis, Europe, Asie-Pacifique) pour BMC Software, indique que près de trois
DSI sur quatre (72%) se disent d’accord ou tout à fait d’accord avec la
crainte que leurs directions considèrent le Cloud comme un moyen de se
passer de leurs services, cela ne vous surprend pas. Le
cloud pose de nombreuses questions aux DSI. Et les réponses sont loin
d'être identiques en fonction:
- du positionnement actuel de la DSI dans l'organisation,
- de la qualité de ses relations avec les métiers
- et de son degré actuel d'outsourcing ou tout au moins de coût de ses services.
Tout d'abord les points de retour d'expérience que je partage lors de mon intervention à la table ronde des DSI du Cloud Computing World Expo, montrent qu'il y a de vrais besoins pour le Cloud qui peuvent être mis à profit par la DSI pour gagner ses galons de maréchal dans ce nouveau paradigme, réussir des projets rapidement et en innovant, et se mettre à égalité avec les démarcheurs qui courtisent les directions métiers. Les résultats seront toujours plus appréciés par les DG que les promesses, et cela vaut aussi pour nos fournisseurs!
On peut notamment citer :
- Toutes les applications collaboratives qui se payent à l'usage et dont la vitesse d'évolution est peu compatible avec des projets successifs de mise en oeuvre interne. Combien d'entreprises sont bloquées sur Sharepoint 2007, alors que Microsoft a introduit la partie "Social" avec la version 2010, et surtout la prochaine? Alors que des offres SaaS sur ce sujet sont légions et surtout immédiatement activables. Et puis quoi de plus naturel pour la collaboration que la démarrer dans le Cloud et de n'avoir aucune contraintes pour la poursuivre avec ses clients ou ses fournisseurs
- En ce qui concerne le CRM et compte tenu de la richesse des offres actuelles (les premières sont apparues dans le Cloud en 2004), il faut vraiement avoir des processus clients spécifiques pour ne pas trouver chaussure à son pied. L'offre RH aussi présente de vrais atouts surtout sur les développements récents des RH autour de la gestion des compétences par exemple.
- Enfin le décisionnel qui demande beaucoup de ressources et qui peut mettre à profit la capacité de scalabité en mémoire des infrastructures Cloud et ainsi avoir une machine toujours adaptée a chaque phase du projet décisionnel et aux volumes croissants... sans compter trop large dès le départ.
Et puis tout ne sera pas Cloud, car tout n'est pas miscible dans le Cloud. Donc les infrastructures hybrides sont un impératif. Et pour les concevoir cela revient à considérer les Cloud (comme les tablettes d'ailleurs) comme une donnée en entrée et l'équilibre entre Cloud et interne se fera sur la base de l'intérêt technico-économique en intégrant aussi le réglementaire et la sécurité. Bref ne nous laissons pas enfermer dans le datacenter alors que l'avenir sera réparti entre plusieurs moyens de production.
Mais ne nous y trompons pas, ces mutations dépassent le simple cadre du datacenter et concernent à présent toute l’entreprise car le SaaS demande aussi de nouvelles compétences aux Directions Fonctionnelles, dans la gestion budgétaire devenue une dépense récurrente qu'il faut suivre de près. Et GreenSI ne peut s'empécher de penser que c'est une opportunité pour les DSI qui sauront être claires dans leur positionnement d'accompagnement des métiers. Et ne vous inquiétez pas, les premières Directions Fonctionnelles parties toutes seules vont bientôt s’essouffler, car après les projets, le "run" de tous les jours cela ne les motive pas toutes, et ça débouche rarement sur l'objectif de leur Directeur... un poste à la DG.
Ce salon tombe donc à pic pour prendre la mesure de cette transformation devant nous, non ?
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