lundi 18 juillet 2011
La maxime « les données sont le carburant des processus » n’a jamais été aussi vraie qu’aujourd’hui. De leur qualité dépend la performance de l’entreprise, de ses métiers et son exposition à une série de risques financiers et opérationnels.Au coeur de la gestion de la relation client, elles sont la vitrine de l’état de santé du SI. Les mettre sous contrôle durablement n’est plus une option pour les entreprises. Différentes stratégies ayant été jusqu’ici essayées pour atteindre cette ambition, quel regard nouveau apporte la gouvernance des données sur le traitement de ce problème récurrent? La qualité des données : un enjeu majeur de la gouvernance des données La donnée constitue un actif stratégique de l’entreprise et l’attention à porter à leur gestion est plus que jamais prioritaire de par l’explosion des volumes (1,2 zettaoctets en 2010 sur un rythme de croissance annuelle moyenne de 45%), une augmentation exponentielle des capacités des infrastructures informatiques et la prise en compte de nouvelles exigences métier vitales pour l’entreprise (vision client à 360°, décisionnel, approche multicanal, contraintes marché et législatives, réorganisation, internationalisation, etc.).Bien que stratégique, cet actif fait souvent l’objet d’une gestion inappropriée. Les systèmes informatiques se sont construits de manière opportuniste, souvent en silo, sacrifiant la cohérence et la qualité du patrimoine informationnel à l’urgence immédiate. Les données se retrouvent dispersées et traitées localement dans ces systèmes. Elles sont de fait souvent doublonnées et contradictoires.La qualité de ces données influe sur le bien fondé et la pertinence de décisions stratégiques au niveau entreprise. Leur inexactitude, manque de fraîcheur et imprécision sont des facteurs de dégradation de l’image de l’entreprise (exposition au client de données aberrantes, non respect des règles de confidentialité, dissymétrie entre les canaux d’accès, latence de propagation…) et d’augmentation des risques opérationnels et financiers (facturation erronée conduisant à une dérive du poste client, mauvaise corrélation et/ou agrégation masquant un risque ou une dérive critique sur un processus d’entreprise), etc.Bien sûr les entreprises ne restent pas inactives face à ce problème, mais tardent encore à le traiter de façon globale et soutenue. Elles cherchent depuis longtemps à se doter de principes, de règles et d’outils de gestion de leurs données les plus importantes. Ces activités ont souvent été menées dans une approche palliative et non curative, conduisant à devoir régulièrement lancer des projets de remise sous contrôle tels que le nettoyage de données, la mise en place d’un référentiel central ou d’un entrepôt de données.Ces chantiers, tirés par une approche technologique ne s’intéressent alors pas à la source du problème, parfois principalement organisationnelle. N’arrivant pas à le traiter en interne, les entreprises cherchent aujourd’hui à le faire porter par des tiers comme en atteste l’engouement pour l’externalisation de pans entiers de données en mode « Software as a service » (messagerie, collaboratif, applications de force de vente, progiciel coeur de métier,…) qui s’avère bien souvent contre-productive. Alors quelle démarche adopter pour bâtir une solution pérenne ?La nécessité de penser chaîne de valeur de l’information La démarche de gouvernance des données transpose les stratégies industrielles de « supply chain » à la gestion de l’information. Elle constitue une démarche d’entreprise pragmatique qui formalise et distribue les responsabilités sur la gestion des données sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Elle inscrit dans la durée des rôles, des processus et des outillages cohérents associant équipes métiers et informatiques. Elle développe durablement le capital informationnel de l’entreprise et son efficacité au service de la performance de l’entreprise tout en rationalisant les investissements s’y afférant.Elle permet :- L’adhésion et l’implication forte du métier, responsable de l’identification et de la description des éléments clés relatifs à la production et la consommation de données (niveau de qualité, disponibilité, accessibilité, criticité, niveau de confiance, durée de conservation, risques associés…) ;- L’alignement métier-IT autour de modèles communs de représentation lisibles et compris par tous dans une volonté d’urbanisation des données ;- La définition de règles, liées aux cycles de vie des données portées par le système d’information, alignées sur les objectifs de niveau de services et aux capacités d’investissement ;- La rationalisation et la pertinence des choix technologiques et leur compréhension._________A propos de SolucomSolucom est un cabinet de conseil en management et système d’information. 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Source: infoDSI.com
http://www.infodsi.com/articles/121532/dossier-solucom-1-3-gouvernance-donnees-mettre-durablement-donnees-controle.html?key=
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