A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/cloud-andromede-un-projet-sinon-rien-pour-dassault-systemes-39770291.htm#xtor=EPR-100
Technologie - Un projet de Cloud souverain sinon rien : c’est la solution défendue par Dassault Systèmes pour qui les 135 millions d’euros de financement de l’Etat doivent aller à un seul dossier de Cloud Computing. En cas de partage de l’enveloppe avec le projet porté par Orange et Thales, Dassault Systèmes menace d’abandonner selon La Tribune.
Avec 135 millions d’euros à la clé, le projet de Cloud souverain Andromède a de quoi attiser les rivalités. Et selon La Tribune, à quelques jours de la décision finale du gouvernement, les tensions sont encore plus vives.
Sur la table, deux grands projets sont en compétition : celui défendu par Thales et Orange est ainsi confronté à un dossier promu lui par Dassault Systèmes et SFR – Dassault qui jusqu’en décembre était partenaire de Thales et Orange.
Dassault Systèmes ne veut pas partager ni être concurrencé par Orange/Thales
Selon La Tribune, le comité d’investissement du FSN (Fonds pour la société numérique) s’est déjà réuni le 30 mars. Ses conclusions seront présentées aujourd’hui 2 avril au commissaire général à l'investissement, René Ricol. C’est enfin François Fillon qui tranchera en fin de semaine.
Si, à ce stade, les deux projets pourraient bénéficier du financement de l’Etat (ce serait la principale recommandation du FSN), une telle perspective ne fait pas l’unanimité. Dassault Systèmes combattrait, notamment auprès de l’Elysée, un tel scénario en menaçant de jeter l’éponge si le projet d’Orange et Thales était aussi retenu.
Ce jusqu’au-boutisme ne serait d’ailleurs pas du goût de son partenaire SFR, qui en mars a d'ailleurs annoncé un partenariat technique et commercial dans le Cloud Computing avec HP.
Saupoudrer mènerait à l'échec selon l'Afdel
L’idée d’un Cloud souverain unique est soutenue par un groupe d’industriels du secteur, l’Afdel (Association Française des Editeurs de Logiciels).
Dans une tribune parue en mars, son secrétaire général, Loïc Rivière, appelait le gouvernement à ne pas « disperser ses efforts » en apportant son soutien à un unique projet. « Un projet, et non plusieurs, car le saupoudrage, conduirait en la matière à l'échec » ajoutait-il.
Mais le soutien de l’Afdel n’est sans doute pas étranger à la présence dans son organigramme, en tant que vice-président, de Philippe Forestier, par ailleurs vice-président exécutif de Dassault Systèmes. Thales et Orange ne sont en revanche pas membres de l’Afdel.
Technologie - Un projet de Cloud souverain sinon rien : c’est la solution défendue par Dassault Systèmes pour qui les 135 millions d’euros de financement de l’Etat doivent aller à un seul dossier de Cloud Computing. En cas de partage de l’enveloppe avec le projet porté par Orange et Thales, Dassault Systèmes menace d’abandonner selon La Tribune.
Avec 135 millions d’euros à la clé, le projet de Cloud souverain Andromède a de quoi attiser les rivalités. Et selon La Tribune, à quelques jours de la décision finale du gouvernement, les tensions sont encore plus vives.
Sur la table, deux grands projets sont en compétition : celui défendu par Thales et Orange est ainsi confronté à un dossier promu lui par Dassault Systèmes et SFR – Dassault qui jusqu’en décembre était partenaire de Thales et Orange.
Dassault Systèmes ne veut pas partager ni être concurrencé par Orange/Thales
Selon La Tribune, le comité d’investissement du FSN (Fonds pour la société numérique) s’est déjà réuni le 30 mars. Ses conclusions seront présentées aujourd’hui 2 avril au commissaire général à l'investissement, René Ricol. C’est enfin François Fillon qui tranchera en fin de semaine.
Si, à ce stade, les deux projets pourraient bénéficier du financement de l’Etat (ce serait la principale recommandation du FSN), une telle perspective ne fait pas l’unanimité. Dassault Systèmes combattrait, notamment auprès de l’Elysée, un tel scénario en menaçant de jeter l’éponge si le projet d’Orange et Thales était aussi retenu.
Ce jusqu’au-boutisme ne serait d’ailleurs pas du goût de son partenaire SFR, qui en mars a d'ailleurs annoncé un partenariat technique et commercial dans le Cloud Computing avec HP.
Saupoudrer mènerait à l'échec selon l'Afdel
L’idée d’un Cloud souverain unique est soutenue par un groupe d’industriels du secteur, l’Afdel (Association Française des Editeurs de Logiciels).
Dans une tribune parue en mars, son secrétaire général, Loïc Rivière, appelait le gouvernement à ne pas « disperser ses efforts » en apportant son soutien à un unique projet. « Un projet, et non plusieurs, car le saupoudrage, conduirait en la matière à l'échec » ajoutait-il.
Mais le soutien de l’Afdel n’est sans doute pas étranger à la présence dans son organigramme, en tant que vice-président, de Philippe Forestier, par ailleurs vice-président exécutif de Dassault Systèmes. Thales et Orange ne sont en revanche pas membres de l’Afdel.
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